Voici donc la suite de l'histoire entamée depuis un mois : cela figure sur l'autre blog :
L'un des belles questions scientifiques que je connais concerne
l'estragon et le basilic. Ces plantes (et d'autres) contiennent en
abondance (relative) un composé nommé estragole, qui est cancérogène et
tératogène, même à de petites concentrations. Un article de 2010 montre
ainsi que le composé, appliqué à des hépatocytes de rat, provoque la
transformation cancéreuse de ces cellules. Toutefois, l'application
d'estragon, contenant autant d'estragole que lors de la première
expérience, ne provoque pas de transformation cancéreuse. Et
l'application de la plante avec le composé isolé réduit la toxicité de
ce dernier de dix fois environ.
On n'y comprend rien !
Qui élucidera ce mystère ?
samedi 8 juin 2013
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