Aujourd'hui, une question :
"Je me permets ce message aujourd'hui pour vous poser une question technique : hier
nous avons eu une discussion très animée sur le temps d'ébullition de
l'eau salée. Est-ce que l'eau salée bout plus vite ou moins vite que
l'eau non salée ?"
La réponse :
Il y a bien des années, j'avais étudié cette question.
Les faits, tout d'abord :
1. quand on ajoute du sel dans de l'eau, la température de l'eau diminue (facile à comprendre du point de vue physico-chimique, mais je propose de passer sur ce point, et de rester au fait) : environ 2 °C quand on met jusqu'à 250 g de sel pour 250 g d'eau (tout le sel ne se dissout pas, à température ambiante)
2. de l'eau salée bout à une température supérieure à de l'eau non salée : quelques degrés de plus avec les quantités d'eau et de sel indiquées en 1
3. quand on fait bouillir de l'eau salée, il faut apporter l'énergie pour chauffer l'eau à 100°C, et aussi pour chauffer le sel.
TOUTEFOIS : quand on fait l'expérience, on ne voit pas de différence, aux incertitudes de mesures près. En effet, le contact de la casserole sur le feu, la façon de chauffer, etc. font que l'on peut avoir temps de mise à ébullition plus long ou plus court, en pratique.
Vient de paraître aux Editions de la Nuée Bleue : Le terroir à toutes les sauces
(un traité de la jovialité sous forme de roman, agrémenté de recettes de
cuisine et de réflexions sur ce bonheur que nous construit la cuisine)
dimanche 2 juin 2013
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Souvent, les auteurs de commentaires ne laissent pas d'adresse email, et c'est bien dommage, parce que je ne peux répondre à des questions personnelles que par des messages collectifs. N'hésitez pas, simultanément, à m'envoyer un email à herve.this@paris.inra.fr