vendredi 7 novembre 2014

Anti-moussants

Une question intéressante, ce matin :

Je suis un buveur de Coca Cola Light. Lorsque la mousse met trop de temps
à descendre dans mon verre, je mets le doigt dedans.
Mon doigt agit très nettement mieux que le manche de mon couteau en
plastique (de taille similaire).

Il me semble que ce n'est pas seulement une question d'augmentation de
la surface de contact avec l'air, contrairement à ce qui se dit partout,
mais que les microparticules présentes sur mon doigt "catalysent" la
réduction de la mousse.

Qu'en est-il ? m'iilusionne-je ?



La réponse : 

Commençons par une réponse expérimentales : vous faites une bulle de savon, et vous approchez un tube de rouge à lèvres... et la bulle éclate. Puis vous trempez le rouge à lèvres dans la mousse du champagne, de la bière, etc. et vous verrez l'effet... des antimoussants présents dans la mousse ! En effet, il faut éviter que les femmes n'aient de l'écume aux lèvres quand elles parlent : cela ferait mauvais genre.

En réalité, la question des antimoussants est largement étudiée depuis longtemps, et c'est un vrai problème industriel, que je ne résoudrai pas en un billet de blog, alors qu'il y a des articles et des traités sur ce sujet.

Ce qui est clair, c'est que les antimoussants sont souvent des composés hydrophobes (on disait dans le temps qu'on faisait retomber l'écume des confitures en les passant avec un pinceau trempé dans du beurre). Les doigts (gras), le manche du couteau en plastique, etc. sont souvent contaminés par des composés anti-moussants.

Vive la physique chimique !

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