Monsieur THIS, bonjour.
Je me permet de vous envoyé ce mail, en espérant ne pas trop vous déranger.
Je suis un étudiant qui a reçu son diplôme de xxx il y a un an. Malheureusement je n'ai pas su quoi faire après ce diplôme, et c'est alors que ma passion pour la cuisine est revenu. Ayant
conscience que la cuisine ne sera pas ma
vocation, je me suis alors tourné vers la gastronomie moléculaire.
Je me suis tout d'abord renseigné sur la gastronomie moléculaire.
Pour cela, j'ai lus les questions et réponses données sur le site :
https://sites.google.com/site/travauxdehervethis/Home/vive-la-connaissance-produite-et-partagee/pour-en-savoir-plus/questions-et-reponses
https://sites.google.com/site/travauxdehervethis/Home/vive-la-connaissance-produite-et-partagee/pour-en-savoir-plus/questions-et-reponses
J'ai beaucoup apprécié de pourvoir m'instruire directement via les réponses que vous donnez à vos interlocuteurs.
Je souhaite bien évidement continuer mes études dans le domaine de la science, plus précisément dans la chimie. Ne sachant pas quel cursus/formation choisir afin d'intégrer l'INRA par la suite, je viens solliciter votre précieuse aide.
Pourriez-vous me conseiller une éventuelle poursuite d'étude possible, me permettant d'accomplir mon projet professionnel ?
Je ferai toutes les études nécessaire afin de pouvoir effectuer des recherches par la suite, dans la gastronomie moléculaire.
Ma réponse a été circonstanciée, parce que... c'est bien normal d'aider des jeunes qui terminent par une phrase telle que la précédente. Voici ma réponse :
Bonjour et merci de votre message.
Si je me suis
bien exprimé sur mes sites, vous avez compris que la gastronomie
moléculaire se fait donc à l'université ou dans des équipes de recherche
scientifique, ce qui impose master, thèse, post-doc, concours
administratifs de chargé de recherche ou de maître de conférence.
Bien
sûr, on peut participer à différents niveaux, aussi bien comme
ingénieur d'étude que comme directeur de recherche. En gros, les
scientifiques sont ceux qui aiment les équations, le calcul, alors que
des ingénieurs d'études feront des expérimentations. Pour les deux
carrières, il y a des concours administratifs.
Il y a
aussi des possibilités de faire de l'enseignement, dans des lycées
hôteliers, par exemple, et c'est une autre voie, mais bien sûr, la
recherche ne sera pas la même.
Tout cela
étant dit, il est sans doute bon de répéter que l'industrie alimentaire a
besoin de gens compétents, intelligents, entreprenants, innovants,
créatifs, rigoureux... et qu'elle offre des salaires bien supérieurs à ceux de la fonction publique,
avec sans doute moins de contraintes administratives. Je ne cesse de le
répéter, et je sais que le travail de recherche et développement dans
ces sociétés peut être très proche de celui de nos laboratoires. Là, il
est sans doute bon de faire une école d'ingénieur et/ou un master, tel
ce Master IPP d'AgroParisTech, ou le Master Food Innovation and Product
Design que nous avons créé avec les universités de Lund, Dublin et
Naples.
Attention : dans tous les cas, il
faut être parmi les meilleurs : que ce soit pour être retenu en master,
comme pour être pris en thèse, ou pour être embauché par l'industrie.
Ne pas se décourager, toutefois : tout cela n'est qu'une question de travail.
Vive l'Etude !
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