Depuis 2000, j'ai fait nombre de propositions de mets nouveaux, auxquels je donne des noms de physico-chimistes, de chimistes ou de physiciens. Ici une liste incomplète:
Avogadro : des flans généralisés (on part d'un liquide qui a du goût, on ajoute de l'oeuf en concentration suffisante, et l'on fait cuire).
Baumés : un œuf entier « cuit » dans l'éthanol ; après plusieurs semaines, on obtient un étrange résultat.
Berzélius : le même système qu'une crème anglaise, une hollandaise ou une béarnaise… mais à partir d'un liquide et de protéines.
Braconnot : le gel que l'on obtient quand on broie des tomates crues, ou bien quand on presse un tissu végétal cru à travers un filtre et que le liquide gélifie.
Cailletet : les sorbets à l'azote liquide
Caventou : une généralisation du vert d'épinard, mais à partir de n'importe quel autre tissu végétal.
Chaptal : un blanc d'oeuf battu jusqu'à atteindre un volume considérable, par ajout d'un liquide (qui a du goût bien sûr)
Chevreul : contraste simultané des goûts
Debye : des suspensions de microgels
De Gennes : les perles d'alginate avec un coeur liquide
Dirac : une galette de protéines et d'eau qui a la composition d'une viande ; en le peignant avant cuisson, on obtient un analogue de surimi.
Faraday : la première des sauces inédites obtenues à partir d'une formule.
Fick : avec une pâte obtenue par mélange de farine et d’eau, faisons une raviole au tour d’une bille congelée, puis pochons dans l’eau bouillante : la farine s’empèsera, formant un gel « imperméable» autour du liquide décongelé.
Flory : des spaghetti d'alginates
Gauss : une sorte de millefeuille obtenu par repliement répétés d'un systèmes fait de quelques couches
Gay-Lussac : des veloutés foisonnés
Geoffroy : émulsion dans du blanc d'oeuf
Gibbs : Geoffroy cuit (émulsion gélifiée chimiquement)
graham : gels d'huile (par exemple, obtenus par séchage de gibbs)
kessel-meyer : on part de farine, d'eau et de matières grasse, on fermente cette pâte et on cuit à la vapeur.
Laplace : protéines fouettées avec de l'eau et mousse cuite
Lavoisier : royale de l'extrême
Liebig : émulsion gélifiée physiquement
Maillard : demi glaces de légumes
Mendeleiev : extractions généralisées dans l'huile, de l'alcool, à froid, à chaud
Metchnikoff : crème anglaise de fraises, avec protéines végétales
Nollets : salades artificielles
Onnes : flocons givrés (blanc d'oeuf battu et plongé dans de l'azote liquide)
Parés : cuisson d'une émulsion avec protéines
Parmentier : pain à partir d'une farine sans gluten, et ajout de gluten
Pasteur : plats où l'acide tartrique est le principe acidifiant
Péligot : caramels d'autres sucres (glucose, fructose, lactose...)
Poiseuille : un gel de feuillets liquides
Priestleys : sauce dont la liaison est due à la coagulation des protéines récupérées par broyage du poisson ou de la viande
Quesnays : pâte à choux dont l'oeuf a été remplacé par la viande ou le poisson
Roux : fromage présuré avec autre liquide que lait
Thenard : coction à l'éthanol
Vauquelin : chaptal cuit au four à micro-ondes
wöhler : sauce aux polyphénols
würtz : mousse gélifiée physiquement
Avogadro : des flans généralisés (on part d'un liquide qui a du goût, on ajoute de l'oeuf en concentration suffisante, et l'on fait cuire).
Baumés : un œuf entier « cuit » dans l'éthanol ; après plusieurs semaines, on obtient un étrange résultat.
Berzélius : le même système qu'une crème anglaise, une hollandaise ou une béarnaise… mais à partir d'un liquide et de protéines.
Braconnot : le gel que l'on obtient quand on broie des tomates crues, ou bien quand on presse un tissu végétal cru à travers un filtre et que le liquide gélifie.
Cailletet : les sorbets à l'azote liquide
Caventou : une généralisation du vert d'épinard, mais à partir de n'importe quel autre tissu végétal.
Chaptal : un blanc d'oeuf battu jusqu'à atteindre un volume considérable, par ajout d'un liquide (qui a du goût bien sûr)
Chevreul : contraste simultané des goûts
Debye : des suspensions de microgels
De Gennes : les perles d'alginate avec un coeur liquide
Dirac : une galette de protéines et d'eau qui a la composition d'une viande ; en le peignant avant cuisson, on obtient un analogue de surimi.
Faraday : la première des sauces inédites obtenues à partir d'une formule.
Fick : avec une pâte obtenue par mélange de farine et d’eau, faisons une raviole au tour d’une bille congelée, puis pochons dans l’eau bouillante : la farine s’empèsera, formant un gel « imperméable» autour du liquide décongelé.
Flory : des spaghetti d'alginates
Gauss : une sorte de millefeuille obtenu par repliement répétés d'un systèmes fait de quelques couches
Gay-Lussac : des veloutés foisonnés
Geoffroy : émulsion dans du blanc d'oeuf
Gibbs : Geoffroy cuit (émulsion gélifiée chimiquement)
graham : gels d'huile (par exemple, obtenus par séchage de gibbs)
kessel-meyer : on part de farine, d'eau et de matières grasse, on fermente cette pâte et on cuit à la vapeur.
Laplace : protéines fouettées avec de l'eau et mousse cuite
Lavoisier : royale de l'extrême
Liebig : émulsion gélifiée physiquement
Maillard : demi glaces de légumes
Mendeleiev : extractions généralisées dans l'huile, de l'alcool, à froid, à chaud
Metchnikoff : crème anglaise de fraises, avec protéines végétales
Nollets : salades artificielles
Onnes : flocons givrés (blanc d'oeuf battu et plongé dans de l'azote liquide)
Parés : cuisson d'une émulsion avec protéines
Parmentier : pain à partir d'une farine sans gluten, et ajout de gluten
Pasteur : plats où l'acide tartrique est le principe acidifiant
Péligot : caramels d'autres sucres (glucose, fructose, lactose...)
Poiseuille : un gel de feuillets liquides
Priestleys : sauce dont la liaison est due à la coagulation des protéines récupérées par broyage du poisson ou de la viande
Quesnays : pâte à choux dont l'oeuf a été remplacé par la viande ou le poisson
Roux : fromage présuré avec autre liquide que lait
Thenard : coction à l'éthanol
Vauquelin : chaptal cuit au four à micro-ondes
wöhler : sauce aux polyphénols
würtz : mousse gélifiée physiquement
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