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Dans
le cheminement des sciences quantitatives, il y a l'expérience.
L'expérience peut se faire de mille façons, mais il y en a une, en
particulier, qui m'intéresse par-dessus tout : c'est celle où une
question est posé au monde, lequel doit répondre par oui ou par
non.
Bien sûr, on peut imaginer des questions complexes, avec des
réponses plus alambiquées. Mais ira-t-on très vite si les
interprétations que l'on fait de ces réponses sont trop compliquées
? Bien sûr il y a les protéomiques, les génomiques, toute une
sorte de omiques, où l'analyse, d'un seul coup, révèle une foule
de composés présents dans un système.
La
question en est : que fait-t-on de toutes ces données ? Des
statistiques ? Pourquoi pas. Toutefois, les statistiques produiront
des regroupements qu'il faudra ensuite interpréter. Il y aura du «
haut débit », mais, derrière, il y aura tout le travail
nécessaire pour aller apprendra à interpréter les résultats des
statistiques.
Quel sera le niveau de preuves obtenues ? Ne devra-t-on pas, alors, poursuivre les interprétations par des travaux supplémentaires, qui ralentiront la recherche ?
Quel sera le niveau de preuves obtenues ? Ne devra-t-on pas, alors, poursuivre les interprétations par des travaux supplémentaires, qui ralentiront la recherche ?
Ce
sont là des questions. Ce que je crois savoir, c'est que l'analyse
de réponse du type oui ou non restera toujours beaucoup plus simple
que les désenchevêtrements d'échevaux composés de nombreux fils.
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