La gastronomie moléculaire étant une discipline spécifique des sciences quantitatives, la formation qu'il faut avoir est une formation dans cette discipline. Bien sûr, on peut se spécialiser en chimie (organique, analytique, etc.) ou en physique (matière molle, physique quantique, etc.), ou encore en physiologie sensorielle, mais il s'agira toujours d'apprendre à calculer, et d'être en mesure d'explorer les mécanismes des phénomènes qui surviennent lors de la préparation et de la consommation des aliments. Autrement dit, dans tous les cas, il faudra viser une formation en sciences quantitatives (ce qui est abusivement nommé "sciences"), en vue d'entrer dans une université ou un institut de recherche (INRA, CNRS...). A noter que, pour bien faire ce métier, il faut absolument avoir des capacités de calcul fermement assurées, et du goût pour cela, puisque la science quantitative passe par le "nombrage" des phénomènes (voir les billets de mes blogs, où j'explique cela très amplement).
Vient de paraître aux Editions de la Nuée Bleue : Le terroir à toutes les sauces
(un traité de la jovialité sous forme de roman, agrémenté de recettes de
cuisine et de réflexions sur ce bonheur que nous construit la cuisine)
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