mardi 4 juin 2013

Mercredi 5 juin 2013 : J'ai lu pour vous : Aristophane et sa pièce de théâtre les Acharniens.


Le rire est souvent salutaire. En ces temps de plomb, où l'argent tient lieu de valeur morale à certains et où les « affaires » ne cessent d'être dénoncées par la presse, la lecture d'Aristophane  est rafraîchissante et réconfortante la fois.
Dans sa pièce intitulée Les Acharniens, Aristophane met en scène des personnages qui veulent lutter contre Cléon, pourtant démocratiquement désigné par une partie de la population d'Athènes, qui ne cessait de prolonger les guerres de la cité avec les cités voisines. Ce sera d'ailleurs également le thème de la pièce ultérieure intitulée Lysistrata, où les femmes de la ville refuseront de faire l'amour avec leur mari tant que ceux-ci ne cesseront pas de partir pour aller batailler.
Je n'ai évidemment pas la prétention de résoudre la question des guerres par un billet, mais il est vrai que, si elles ont lieu, c'est peut-être parce que les peuples ont faim, et peut-être aussi parce que certains en profitent pour utiliser (le pouvoir!) des aspirations parfois légitimes, parfois illégitimes, des citoyens.
Mais ce n'est pas ici le lieu de discuter de ces affaires politiques, puisque ces billets sont avant toute une occasion de s'émerveiller. Il faut s'émerveiller qu'Aristophane ait eu le courage de dénoncer Cléon. Je ne juge pas du bien-fondé de cette dénonciation, mais seulement la position du poète comique grec. Cela se passait il y a plus de deux mille ans, et il est réconfortant de voir que, au fond, rien n'a changé.
Puisse le temps présent nous épargner des guerres telles celles qu'Athènes menait contre ses voisins !

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